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Photo du rédacteurAlain Mihelic

L’Avant-Garde Russe


L'avant-garde russe : une exploration de son évolution, ses figures secondaires et son héritage.


L'avant-garde russe est un terme générique désignant un large courant très influent d'art moderne qui est apparu dans l'Empire russe.


L'avant-garde russe court sur une période allant de 1890 jusqu'à 1930, à cheval sur deux systèmes politiques, d'abord celui du Tsarisme, puis à partir de 1917, de l'URSS et son communisme.


L’avant-garde russe est loin d’être un bloc uniforme. Au contraire, elle se compose d'une myriade de tendances, d’influences et d’artistes audacieux, chacun contribuant à enrichir cette période de transition et d’illustrer la pluralité des réponses artistiques face aux changements sociaux et politiques.


Une nébuleuse de mouvements artistiques, ont émergé au cours de cette époque, distincts en principe, mais souvent inextricablement associés comme : le symbolisme, le néo-primitivisme, le rayonnisme, le suprématisme, le constructivisme et le futurisme.

Voir Article : « Le constructivisme ». 

Voir Article : « Les Affiches Soviétiques, un must ».


L’avant-garde russe n'est pas simplement une révolution esthétique, elle est l’expression d’une société en pleine mutation, cherchant à se libérer de ses traditions pour explorer l’inconnu.


Dans un contexte social en ébullition, ces mouvements artistiques se développent en parallèle des révolutions politiques, partageant une volonté de bouleverser les structures établies, mouvements à la fois visionnaires et rebelles.


Nombre d’artistes de ce courant ont été fascinés par la révolution. Leurs idées artistiques faisaient écho aux slogans politiques. La proposition hypothétique de Kazimir Malevitch de brûler tous les tableaux et d’exposer leurs cendres dans les musées– vu qu’il n’y aurait jamais plus de peinture après le suprématisme – a été appliquée à la lettre dans les premières décisions politiques des bolcheviques, au sujet de l’héritage du régime tsariste.


Le nouveau pays avait besoin de nouvelles images et de formes, éclatantes, retentissantes, tournées vers l’avenir. L’avant-garde a occupé ce créneau.


L’État est devenu le principal acheteur d’œuvres d’art, et a rapidement dicté ses conditions, pour devenir enfin le principal censeur.


Quelques artistes refusent toute affiliation avec leurs prédécesseurs et se placent donc en porte à faux en rejetant tout art antérieur.


Tableau de Kandinski, Lithographie

Kandinski, Lithographie 1923



Des artistes comme Kazimir Malevitch, Vladimir Tatline, Lioubov Popova, Vladimir Kandinsky, Alexander Rodtchenko, Pavel Filonov, Mikhaïl Larionov et Natalia Gontcharova ont incarné cette quête frénétique de modernité en explorant des formes nouvelles, audacieuses, et résolument révolutionnaires.


Le terme avant-garde est souvent utilisé en art à propos d'artistes qui seraient en avance sur leur époque, en fait, il n'y a pas un modèle éternel du « Beau », l'artiste de ces temps, se doit de concentrer dans sa production l'essence de la modernité, encore en gestation, de rompre avec les conceptions artisanales de l'art, avec le culte de la nature et le réalisme de l'art figuratif.

Dire d'un artiste qu'il représente l'avant-garde, c'est dire qu'il crée l'art académique du futur.


tableau de Pavel Filonov : Homme et femme.

Pavel Filonov : Homme et femme1912-1913

Wikimedia Commons, State Russian Museum


La quête de la forme pure : le Suprématisme


Kazimir Malevitch, fondateur du suprématisme, aspire à libérer l’art de toute représentation. Ses œuvres, épurées et abstraites, prônent la suprématie des formes géométriques simples, aux couleurs primaires.


En 1915, il expose Carré noir sur fond blanc, une toile qui devient l’emblème de cette radicalité esthétique.


Carré noir sur fond blanc

Carre Noir craquelé sur fond crémouilleux


On remarque que le noir vieillit mal et le blanc jaunit.

Pas facile de savoir si c’est une copie !


Malevitch voit dans cette approche une voie vers le « non-objectif », une réalité supérieure à celle du monde matériel. Le suprématisme incarne ainsi une quête spirituelle de l'abstraction, loin des conventions figuratives.


Constructivisme : l’art au service de la révolution


À l’opposé, Vladimir Tatline et ses contemporains se lancent dans une quête de la matérialité avec le constructivisme. Pour eux, l’art doit être fonctionnel et servir la nouvelle société socialiste.


Tatline, inspiré par le mouvement futuriste italien, conçoit des œuvres utilitaires, souvent en fer et en verre. L'une de ses œuvres phares, la Tour Tatline (ou « Monument à la Troisième Internationale »), une spirale gigantesque d'acier imaginée pour célébrer la révolution, incarne cet idéal. Elle ne sera jamais construite, mais cette œuvre manifestait l’engagement politique de Tatline et des constructivistes, convaincus que l’art doit transformer la société.


Architecture : Tatline et la maquette de sa Tour,

Tatline et la maquette de sa Tour, qui devait être plus grande que la tour Eiffel



L’influence du cubo-futurisme


Le mouvement avant-gardiste comptera aussi de nombreuses figures moins connues, tout aussi audacieuses dans leur expérimentation artistique.


Parmi celles-ci, Mikhaïl Larionov et Natalia Gontcharova ont joué un rôle déterminant dans la naissance du cubo-futurisme et du rayonnisme. Leur influence est fondatrice, car ils ont été parmi les premiers à oser une synthèse originale entre les tendances européennes contemporaines et les traditions artistiques russes.


Sous l’influence du cubisme et du futurisme, ils créent des œuvres où se mêlent fragmentation des formes et dynamisme.

 


Les Figures Secondaires de l'Avant-Garde Russe : Oser l'Innovation en Toute Discrétion


Mikhaïl Larionov et Natalia Gontcharova : entre tradition et modernité


Natalia Gontcharova, par exemple, puisait ses inspirations dans l’iconographie religieuse russe, les motifs folkloriques et les couleurs vives des broderies locales. Son travail fusionne la culture populaire avec les formes d’expression les plus modernes.


Le cubo-futurisme, véritable carrefour d'influences, pave ainsi la voie pour les formes plus radicales et extrêmes de l’avant-garde. Il a ainsi contribué à l’émergence d’un style visuel distinct, où des formes cubistes et futuristes se mêlent aux symboles culturels traditionnels.

tableau de Natalia Gontcharova : Divinité de la fertilité.

Natalia Gontcharova : Divinité de la fertilité. 1909-1910

Galerie Tretyakov


Le Rayonnisme,


qu’elle a co-fondé avec Larionov, est un mouvement qui explore la représentation abstraite de la lumière sous forme de rayons, ce qui en fait une première tentative de s’éloigner de la matérialité des objets. Cette approche novatrice met en avant une vision esthétique qui fait écho au suprématisme de Malevitch, mais dans un langage plastique totalement original.

Le rayonnisme se veut être une exploration de l’énergie pure, en rupture avec les représentations réalistes du monde.


Tableau de Natalia Goncharova : la danse

Natalia Goncharova : la danse

Rayonnisme


Tableau de Mikhail Larionov : Rouge et Bleu.

Mikhail Larionov. Rouge et Bleu. 1911

Cologne. Musée Ludwig.

 

Analyse des influences internationales : Un Dialogue entre Est et Ouest


Ou : comment ces artistes russes ont absorbé et transformé les influences européennes. 


L'avant-garde russe n’est pas un phénomène isolé. Si elle est bien ancrée dans le sol russe, elle est aussi le fruit d'une interaction intense avec les mouvements artistiques européens du début du 20e siècle. elle évolue en interaction constante avec les grands mouvements de l’époque.


Les voyages de nombreux artistes russes à Paris, capitale artistique mondiale au début du 20ᵉ siècle, favorisent un échange intense d’idées et d’inspirations. Ils s’y sont nourris des innovations esthétiques qui émergeaient alors.

L’avant-garde russe est un mouvement cosmopolite, ancré dans les grands débats esthétiques de son temps.


Les influences cubistes et futuristes


Le cubisme de Georges Braque et de Pablo Picasso inspire plusieurs avant-gardistes russes, en particulier dans leur exploration de la décomposition, de la fragmentation des formes et de la reconstitution de la réalité. Les œuvres cubo-futuristes de Larionov et de Gontcharova, par exemple, intègrent cette géométrie fragmentée, mais l’enrichissent d’un symbolisme russe distinctif.


Le futurisme italien, quant à lui, apporte un élan supplémentaire à cette avant-garde russe, avec son exaltation du progrès, de la vitesse et de la technologie. Les futuristes russes, bien que partageant cette fascination pour la modernité industrielle, l’associent à des idéaux révolutionnaires qui transcendent l’individu au profit de la communauté.


Vladimir Maïakovski et Velimir Khlebnikov, poètes et figures du futurisme russe, célèbrent dans leurs écrits une vision de la modernité qui fusionne innovation et idéaux socialistes.

Le constructivisme partage avec le futurisme italien l'obsession pour la machine et le dynamisme de la modernité.


Une modernité cosmopolite

L'avant-garde russe n’est pas une révolution purement nationale, mais une partie intégrante de la modernité artistique mondiale. L’avant-garde russe est un dialogue constant entre les idées venues de l’étranger et la volonté d’exprimer une identité russe authentique et novatrice.


Tableau de Pavel Filonov : La Fête des Rois

Pavel Filonov : La Fête des Rois, 1913


 

Parallèles et divergences entre l’avant-garde russe et les mouvements européens :


L’avant-garde russe partageait avec ses contemporains européens une volonté farouche de rupture avec les conventions artistiques, mais elle se distinguait par un ancrage profondément social et politique.

D’un côté, on observe un dialogue intense avec des mouvements tels que le cubisme en France et le futurisme en Italie : tout comme les cubistes exploraient la déconstruction des formes, les artistes russes – à l’image de Malevitch avec le suprématisme – cherchaient à libérer l’art de toute référence à la réalité, s’engageant sur la voie de l’abstraction pure.

Par ailleurs, le futurisme italien, avec sa fascination pour la vitesse et la technologie, trouvait un écho dans le constructivisme russe, qui exaltait l’ère industrielle et mécanique tout en l’orientant vers des idéaux collectivistes.


Cependant, là où les artistes d’Europe occidentale mettaient souvent l’accent sur l’individu, les avant-gardistes russes s’inscrivaient dans une dynamique collective, portée par le projet révolutionnaire. Le constructivisme, par exemple, rejetait toute notion d’art « pour l’art » en se dévouant à des fins utilitaires et sociales, plaçant l’art au service du peuple. Tandis que les surréalistes cherchaient l’expression de l’inconscient individuel, les Russes comme Tatline et Rodtchenko mettaient l’accent sur le pragmatisme et l’implication sociale de l’artiste, illustrant un rôle bien plus ancré dans le contexte politique et social de leur époque.


En somme, si l’avant-garde russe partageait avec les mouvements européens le désir de modernité et de réinvention des formes, elle s’en démarquait par son engagement social et sa dimension collective, conférant à chaque œuvre un impact à la fois esthétique et idéologique. Loin des salons parisiens, ces artistes faisaient entrer l’avant-garde dans les rues, les usines, les affiches de propagande – en somme, dans le quotidien de chacun, tentant par cette approche, de révolutionner non seulement l’art mais aussi la société elle-même.


Le contexte politique russe était un véritable catalyseur pour les avant-gardistes, qui n’ont pas seulement expérimenté de nouvelles formes d’art, mais ont dû composer avec une révolution qui changeait radicalement tous les aspects de la vie. Là où les Européens avaient plus de liberté pour explorer l’abstraction ou les thèmes personnels, les Russes étaient engagés dans un projet social et politique qui les liait intimement aux enjeux de la révolution et de l’idéologie soviétique.


Tableau de Nathan Altman : autoportrait

Nathan Altman : autoportrait


Les artistes européens n'auront pas à vivre et subir les conséquences de la révolution.



L’avant-garde russe face aux bouleversements révolutionnaires : les Artistes au cœur du changement.


Alors que les artistes européens avant-gardistes, comme les cubistes en France ou les futuristes en Italie, avaient une certaine liberté pour explorer leurs thèmes esthétiques, les avant-gardistes russes vivaient au centre d’une révolution qui leur imposait de nouveaux défis et responsabilités.

En Russie, l’art n’était plus seulement une question de formes et de perspectives : il devenait une arme politique, un moyen de participer activement à la transformation de la société. Loin de se limiter à un rôle de spectateur, les artistes étaient appelés à devenir des créateurs de l’avenir socialiste.


La révolution d’Octobre 1917 a marqué une rupture totale, obligeant les artistes à repenser leur rôle et à redéfinir l’art dans un contexte de reconstruction et de lutte idéologique. Pour eux, l’abstraction ou l’expérimentation n’étaient pas de simples concepts esthétiques mais de véritables symboles d’une société nouvelle, débarrassée des conventions bourgeoises.

Des artistes comme Malevitch, ou Tatline, incarnaient cette volonté de libérer l’art des contraintes passées et de le consacrer aux idéaux de la révolution.

L’abstraction devenait ainsi une sorte de langage universel, propre à servir les ambitions collectivistes, loin des préoccupations individualistes de l’Europe de l’Ouest.


Par ailleurs, les bouleversements révolutionnaires ont rapidement fait sentir leurs exigences. Dès les années 1920, le gouvernement soviétique impose aux artistes des choix drastiques : ou bien ils alignaient leurs œuvres sur les objectifs du régime, ou bien ils risquaient de voir leurs voix étouffées.

Cette pression politique, étrangère aux artistes européens, a façonné l’avant-garde russe d’une manière unique. Les projets de propagande, les affiches et les architectures utopiques sont autant d’exemples de cette immersion totale des artistes dans un projet politique ambitieux – le plus souvent au détriment de leur liberté créative.


L’avant-garde russe illustre une fusion rare entre l’art et la politique. Alors que les Européens exploraient des avenues souvent personnelles ou théoriques, les Russes étaient investis d’un rôle de bâtisseurs, avec l’impératif de créer une culture visuelle au service de la révolution.


Leur engagement va bien au-delà de l’expérimentation esthétique : il est un acte politique, une participation directe à la refonte de la société, donnant à leurs œuvres une intensité unique, inscrite dans l’histoire révolutionnaire de la Russie.

 

Tableau de K. Malevitch. "Bûcheron"

K. Malevitch. "Bûcheron" 1913



Impact et héritage


Le mouvement de l’avant-garde russe, bien qu’étouffé dans les années 1930 avec l’imposition du "réalisme socialiste", a laissé un héritage durable dans l’histoire de l’art.


L'influence de ce mouvement est notable dans plusieurs courants ultérieurs, aussi bien en Union soviétique qu’à l’international.


L’héritage du constructivisme dans le design industriel et l’architecture,


Des éléments du constructivisme se retrouvent dans des bâtiments modernes en verre et en acier, ou dans des objets utilitaires conçus avec un souci de simplicité fonctionnelle.


En Occident, l’influence du suprématisme est perceptible dans le minimalisme des années 1960, qui reprend l’idée de formes pures et réduites à l’essentiel.


Cette filiation entre l’avant-garde russe et des mouvements modernes ultérieurs est particulièrement notable pour comprendre l'importance historique du mouvement et sa portée.


Enfin, il faut noter l’influence durable de l’avant-garde russe dans la typographie et le graphisme, avec des artistes comme Alexander Rodtchenko qui ont inventé des compositions de texte et d’image encore étudiées aujourd’hui pour leur originalité.


L'avant-garde russe a largement transcendé les frontières de son époque.

 

Un art total, pour un homme nouveau


Le rêve des artistes avant-gardistes n’est pas seulement esthétique ; il est également social. Ils croient que l’art a le pouvoir de modeler un « homme nouveau ».


Le Proletkult, mouvement de « culture prolétarienne », vise à impliquer les ouvriers dans le processus artistique. Cette vision, portée par des artistes comme Alexander Rodtchenko, mêle l’art et la vie quotidienne dans une unité nouvelle, où chaque objet, chaque affiche, chaque bâtiment devient un outil pour construire la société de demain.

 

Tableau de Lioubov Popova : architectonique. 1916

Lioubov Popova : architectonique. 1916


Cette avant-garde a influencé les décennies suivantes, non seulement en URSS, mais aussi en Europe et aux États-Unis, où elle a inspiré des courants comme le minimalisme et le design industriel.


Les œuvres avant-gardistes continuent d’inspirer les générations suivantes et marquent durablement l'histoire de l'art moderne. Aujourd’hui, l’avant-garde russe est célébrée pour sa capacité à avoir défié les frontières de l’art, de la politique et de la société.



L'Héritage Durable de l'Avant-Garde Russe : Un Mouvement Visionnaire


Le constructivisme et l’esthétique fonctionnelle


Le constructivisme prônait l’utilité et la fonctionnalité, avec une esthétique de lignes épurées et d’objets utilitaires. On retrouve cette vision dans les immeubles de verre et d’acier, dans les espaces ouverts et sobres de nombreux bâtiments modernes. La recherche d’une architecture fonctionnelle, où chaque élément a sa raison d’être, est un héritage direct du constructivisme.

Tatline, avec sa fameuse Tour de Tatline, visait à incarner la montée du socialisme dans une structure architecturale. Bien que jamais réalisée, cette tour symbolise une nouvelle vision d’une architecture libérée des fioritures et tournée vers le progrès social.


Bien que l’avant-garde russe ait été rapidement paralysée par l’imposition du réalisme socialiste dans les années 1930, son influence s’est perpétuée, aussi bien en Russie qu’à l’international.

Le constructivisme, notamment, a marqué de façon durable le design industriel et l’architecture, laissant son empreinte dans la modernité que nous voyons aujourd'hui.

 

Alexandre Rodtchenko, couverture de livre

Alexandre Rodtchenko, couverture de livre


Du suprématisme au minimalisme


Le suprématisme de Kazimir Malevitch, avec son vocabulaire de formes simples et

géométriques, a influencé le minimalisme des années 1960. L'idée de réduire l’art à des formes pures, sans référent extérieur, s’est retrouvée chez des artistes minimalistes comme Donald Judd ou Agnes Martin.


Les innovations esthétiques de l'avant-garde russe ont continué d’alimenter la réflexion artistique bien après la fin du mouvement.

 

Rivalités entre artistes

L’histoire de l’avant-garde est aussi marquée par des rivalités intenses, notamment entre Malevitch et Tatline. Malevitch reprochait à Tatline d’être trop tourné vers des considérations utilitaires, tandis que Tatline trouvait le suprématisme trop abstrait, presque mystique. Leurs échanges sont souvent houleux, comme en témoignent certains manifestes et lettres de l’époque.



Les Principaux artistes du mouvement Avant-Garde :


Architectes



Tour Choukhov, structure hyperboloïde

La première structure hyperboloïde au monde.

Tour Choukhov à Polibino, région de Lipetsk



de l'architecte Melnikov : La Maison de la Culture Rusakov

Melnikov : La Maison de la Culture Rusakov



Plasticiens


 

Sculpture de Archipenko : la penseuse

Archipenko : la Penseuse ?


Sculpture de Archipenko : Le Repos

Archipenko : Le Repos



Altman : Projet de décoration de tentures rouges pour la place Ouritski

Projet de décoration de tentures rouges pour la place Ouritski lors du 1er anniversaire de la Révolution d'Octobre



Sculpture de Gabo : Construction spatiale No4

Gabo : Construction spatiale No4



Tableau de Gontcharova : La vendeuse d’Oranges

Gontcharova : La vendeuse d’Oranges. 1916


            

Tableau de Kandinski : Abstraction geometrique

Kandinski : Abstraction geometrique

 


affiche de Lissitsky : Construction de Moscou

Lissitsky : Construction de Moscou

 

·         Kasimir Malevitch

·         Paul Mansouroff


Tableau : Composition avec cercle rouge

Composition avec cercle rouge. 1919



Tableau de Survage, sans titre

Sans Titre


Périodiques, revues



Cinéastes



Écrivains



Metteurs en scène



Poètes


 

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