Comme chantait le Canadien de service Gilles Vigneau : ce pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver !
Modérons ou plutôt tempérons ce propos.
Aborder la Russie, pays immense et de contrastes, c’est bien-sur évoquer l’hiver et se focaliser sur le froid long et rigoureux, mais il nous faut aussi mentionner Sotchi et la mer Noire, au climat si doux qu' on y récolte le thé et où il neige une fois tous les 5 ans.
Mais faisons-nous d’abord un peu peur, avant de descendre vers des rivages plus cléments.
Nous conserverons pour notre démonstration, principalement les activités touristiques et récréatives, et nous focaliserons-nous sur les plaisirs et le positif entourant les mystères de la saison rigoureuse. Cependant nous n’ignorerons pas les vraies difficultés de la vie courante, mais en vous les livrant par l’anecdote et le vécu quotidien.
Au cœur de la partie Européenne : Moscou. Considérons observons les conditions climatiques de cette région, ainsi que les loisirs associés, avant de passer aux extrêmes ultimes de la Yakoutie et ses records en tous genres. Puis nous nous laisserons glisser dans la facilité en descendant vers la mer Noire et son climat méditerranéen.
Sur la plus grande partie du territoire, l’hiver est long et rigoureux. On peut dire que c’est la saison reine, avec sa rudesse mais également ses jouissances.
Le gel extrême, ce n’est pas ce dont il faut avoir peur. Beaucoup apprécient même les longs hivers et voir le thermomètre afficher -30°, notamment parce qu’en cette saison les activités d’extérieur sont bien plus nombreuses qu’au cours du court «été».
On y contemple les aurores boréales, on s’adonne aux sports mécaniques, divers et variés : circuit automobile et moto sur la glace, rando en quadricycle et moto de neige, parachute ascensionnel, mais aussi kite, ski de fond, ski alpin, luge, patinage, hockey, (voir l' article Les Joies de l'Hiver en Russie : le Ski, le Patinage ou le Hockey), pêche sur lacs gelés (voir l' article Les Joies de l'Hiver en Russie : la Pêche sur les lacs Gelés ).
Nous évoquons ici quelques-unes de ces occupations. Ces distractions permettent aussi de pardonner et tant soit peu oublier les désagréments et les difficultés liées au froid.
Quelques considérations et Anecdotes sur le froid et ses petits inconvénients :
Difficultés liées au froid : on y répond par chaussures et pneus cloutés, isolation thermique, vêtements adaptés et surtout par le système D.
Des exemples :
A Usinsk, au niveau du Cercle Polaire, en 1996, en déplacement pour le travail à la limite du cercle polaire arctique, j’assiste au petit matin à l’opération de démarrage des camions. Il fait moins 40 degrés, les engins bien sûr, sont parqués à l’extérieur. L’huile des moteurs est figée. Toute tentative de démarrage dans ces conditions, est vouée à l’échec. Le conducteur s’affaire et prépare huile, papier, bois, petit chalumeau a gaz, amoncelle le combustible sous le moteur du véhicule, et y met le feu. J’en suis limite épouvante. Le gars entretient calmement son incendie. Après 20 ou 25 minutes, il se met au volant et démarre (non sans mal) sa machine !
À Moscou en 2016, dans le même ordre d’initiative flamboyante, par grand froid, sur la rocade périphérique, je double un camion, dont le réservoir de carburant est en feu. Curieux je reste à sa hauteur : des chiffons enflammés trempent directement dans le bac de diesel, et entourent langoureusement la cuve, pour la réchauffer. Ici le gas-oil est d’assez mauvaise qualité et fige vers moins 25 degrés, la parade est simple et évidente, mais faut oser.
Déplacements dans la Taïga :
la Taïga est une majuscule Forêt de Conifères (pins, épicéas, mélèzes et sapins) au Nord, et de Feuillus (bouleaux, érables, aulnes, saules et peupliers) au plus Sud. Les dimensions ici sont titanesques : 8000 km de longueur dans la seule Russie, sur 1000 à 2000 km de largeur. Une planète à elle seule, en tout cas un monde à part, quasi désert de population.
Elle est traversée par des routes asphaltées, mais aussi et surtout par un réseau de routes d’hiver, simples pistes en sable, couvertes de neige et glace, ouvertes au bull après les premiers gels, pour permettre les communications et transport vers des zones peu peuplées ou à vocation industrielle, et ce, afin de pallier à la fermeture des voies fluviales. En Sibérie, pour l’exploitation pétrolière, les lourds appareils de forage, sont déplacés uniquement sur ces pistes.
Salekhard évacuation
Le chauffage centralisé en de gigantesques usines de production d’eau chaude, est général dans toutes les villes de Russie pour le chauffage des appartements. Les datchas et villas hors villes ne sont pas concernées par ce système. Pas le souci individuel de s’occuper de la chaudière ou du chauffe-eau, tout arrive tout cuit et les excès sont plutôt vers trop chaud que trop froid. Il y a bien-sûr dans ce cas la solution du petit fenestron prévu à cet effet en partie haute de la fenêtre, qu’on laisse ouvert en guise de régulateur automatique (voir article : "Chauffage Centralisé").
Cette technique éprouvée de centralisation, comporte quand même quelques inconvénients. Vers les années 2008, la ville de Salekhard, située au-delà du cercle polaire, juste derrière l’Oural, a été évacuée en plein hiver en cause une panne majuscule sur l’unique centrale de chauffe.
Camions Benne en Sibérie :
Ces camions mange-tout et à tout prendre, ont la particularité d’avoir une benne ouverte, mais à double paroi, dans laquelle passent les gaz d’échappement afin de réchauffer le contour de la matière transportée. Cet aménagement système D-iste, permet un « démoulage » et un déchargement aisé.
Surprenant de voir les gaz dru-jaillir par 2 orifices de part et d’autre du honteux et hideux haillon arrière.
Néanmoins... Gare aux oreilles ! La ville de Ukhta en république de Komi, à 300 km du cercle polaire, en hiver à 7 heures du matin, par 30 degrés (on ne dit pas moins 30 car ça parait évident), temps idéal, soleil, pas un souffle de vent.
Promenade d’une demi-heure pour rejoindre mon hôtel à pied, bien vêtu, mais petite chapka légère de touriste sur la tête. Arrivé à destination, légère brûlure sur le haut des oreilles. Apres 2 jours je desquame mes hauts de pavillons comme peau de serpent. Gare aux zoneilles !
Moscou l’hiver, la saison reine.
À Moscou, les premières chutes de neige se produisent en octobre, parfois même fin septembre. Et il ne faut pas attendre le printemps avant le mois d’avril… ça fait un peu long ! Aussi ne faut-il pas s’apitoyer et attendre un printemps hypothétique et éloigné, profitons de tous les charmes et des plaisirs intenses que nous offre la nature, avec l’aide parfois de moyens motorisés.
Mettons de suite les choses au point : il ne fait pas plus froid à Moscou que dans un village des Alpes à 1000 mètres d’altitude. Ce sont des conditions que recherchent chaque année quelque 20 millions de français. A la différence qu’ici, tout est gratuit pour le ski de randonnée, le patinage, et la pratique du hockey (voir article : Les joies de l'hiver en Russie : le ski, le patinage ou le hockey).
Cependant ici comme partout, les choses et les temps changent (comme disait l’autre con nobélisé).
La Glace sur le lac et réchauffement climatique
Les premières années de ma vie en Russie, c’est à dire avant les années 2000, l’épaisseur de glace sur le lac en face de chez nous, près de Moscou, atteignait les 80 à 100 cm. On en est réduit cet hiver 2018-19 à 30 cm et encore pas partout.
La première neige apparaissait en mi-octobre, pour rester permanente et skiable dès la mi-novembre. Cette saison, nous avons commencé la glisse fin première semaine de janvier et la saison de ski s’est terminée à la mi-mars au lieu de mi-avril. Rien à objecter à l’argument réchauffement global. C’est une tendance sur 20 ans, rien de conjoncturel ou sporadique.
Ce paragraphe était écrit en début 2019. Cet hiver 2020, la glace de 10 à 15 cm ne permettait même pas de risquer la promenade sur le lac. Pas de pécheurs, pas de ski. Bon côté des choses : pas de motos de neige bruyantes et malodorantes non plus.
Un peu mélancoliques, risquons un panoramique de quelques activités ludiques autour de la ville.
Les Sculptures de glace :
Dans le parc Museon (Voir cet article : La Parc Museon, toucher l'Art), près de notre appartement du centre-ville, est organisé tous les hivers, comme dans tous les parcs, de la plupart des villes septentrionales de Russie, des concours de sculpture sur glace, ou sur neige.
Les blocs sont mis à disposition des artistes, qui tronçonneuse, pic, houe et râpes en main, vont faire surgir les personnages des contes fantastiques, les animaux légendaires, connus de tout le public.
Les gerbes de particules giclent sous les coups et l’activité frénétique des façonneurs de rêves, émerveille et hypnotise petits et grands. Tous ces Laliques d’une saison disparaîtront bientôt en larmes de soleil.
Les Pécheurs sur le lac :
C’est la une des plus belles images de la Russie traditionnelle, très vivace encore aujourd’hui. En hiver, dès que la glace est suffisamment épaisse sur lacs et rivières, les pécheurs viennent s’installer avec leur attirail, pour passer quelques heures à taquiner le poisson. Le plus souvent solitaires, on n’est pas là pour raconter sa vie, l’affaire est sérieuse et gare aux importuns qui viennent troubler les méditations profondes de nos philosophes sur mini-banquise.
Pendant les fins de semaines, à proximité de notre maison, ils sont parfois 50 bonshommes, disséminés sur plus d'un kilomètre, penchés sur leur délicat passe-temps.
Leur panoplie se compose essentiellement d’une caissette, dont le dessus est rembourré pour servir de siège, et d’une tarière-vilebrequin majuscule de diamètre 10 centimètres et longueur environ 80 centimètres pour la vrille. Dans la caisse logent : le casse-croûte, et l’antigel de gorge (vodka), les appâts et les cannes à pêche aussi petites que la tarière est grande ; l’instrument normal ne dépasse pas 20 cm hors tout.
Ils creusent un trou dans la glace et s’épanouissent sur leur siège, tenant la canne fermement en main, guettant la prise.
Ils se protègent parfois d’une tente, en cas de vent fort prévu. C’est la une pratique récente.
Le Patinage :
En ville et dans tous les villages en campagne, des patinoires sont aménagées dans des enclos spécialement construits, ou sur les lacs et rivières.
Dans les villages, pas ou peu d’implication de l’administration, ce sont des anciens, et des bonnes volontés qui organisent la construction des enceintes, leur entretien, la mise en eau, et en le dé-neigeage de la surface de glisse. Ces enclos sont ouverts à tous, pour le patin et le hockey (voir ci-dessous).
En fin mars 2016, un fort redoux a fondu toute la couche de neige qui recouvrait la surface du lac. Un coup de gel brutal a transformé le marigot d’un jour, par un geste magique, en un somptueux miroir sans défaut.
Rare opportunité, ou la glace permet d’observer, a les toucher, les herbes ployant doucement dans le léger courant, impression unique de marcher sur une surface de verre parfaitement translucide, mais de 60 cm d’épaisseur. Patinoire majuscule de 10 km sur 1.5, sentiment d’une folle liberté, seul sans contrainte ni limite.
Le Hockey :
Les hockeyeurs sont comme nos rugbymen : aussi larges que haut, et parfois très hauts. Les carapaces de protection leur assurent une silhouette d’Hercule.
Les patins de hockey ont la lame convexe et sont différents de ceux de figure qui ont la lame plate. La chausse elle même est beaucoup plus ferme. La crosse est de bois léger, renforcé de fibre de verre, le palet : un bloc de caoutchouc très dur de 3 pouces de diamètre pour 1 pouce d’épais.
Les patinoires de petites villes et de villages ne sont pas équipées de protections spectateurs : attention aux palets qui volent et aux coups de crosses comme des swings, dont un me passa un soir à 2 cm de l’oreille, et qui a légèrement assagi mon ardeur de supporteur.
Les gamins patineurs et les néophytes comme moi arrivent tôt à l’enclos vers 18h00, afin de laisser la place a de plus expérimentés vers 19h00. A 20h00 débarquent les ados et leurs afficionados, le match hebdomadaire attire fans et curieux.
L’engagement est hargneux et bousculé, c’est technique et très rapide. C’est sueur et cris, c’est rage et culbutes. C’est accolades à la fin. Thé chaud à la clef comme récompense.
Le Ski de Fond :
Notre maison est idéalement située au bord d’une grande réserve d’eau, et près d’une petite foret. Dès les premières neiges l’âme d’enfant s’éveille, pour nous pousser vers les plaisirs de la neige.
Notre collection de skis est étoffée, afin de correspondre à toutes les tailles et satisfaire toutes les pratiques. La priorité c’est le ski de fond, et qui, en pas alternatif et qui en pas de patineur (skating), ou sur le lac, ou en forêt. C’est une heure ou deux de souffrance voluptueuse, et ce, pour chaque jour béni d’hiver.
En foret ou sur les lacs, ski de fond et liberté
Pour les plus physiques, le Kite, chaussé de skis de descente ou de monoski.
Le Ski Alpin :
On peut concéder que les remonte-pentes sont assez rares vu le peu de collines, mais il y a des stations de ski alpin autour de la capitale. (les stations de Sorochany, Volen, etc..) ou vous pouvez louer les équipements et skier avec un pass a la montée pour l’équivalent de 1 euro en semaine et 1.5 euro en fin de semaine, mais aussi louer appartement ou chalet pour 50 euros par jour (voir article a venir : Tourisme Stations de Ski).
Après ce tour rapide des libertés qu’offre de Moscou, voyons un peu plus au nord, quelles joyeusetés ces contrées nous réservent.
Froid : la Yakoutie, et Oymyakon la ville la plus froide du monde, avec moins 71 degrés enregistrés.
Toutes les photos sont de Gérard Paviet.
Voilà un voyage hors du commun. Si vous voulez comprendre dans votre chair ce qu’est le froid, et appréhender la vie des habitants de ces régions subpolaires, effleurer leur sens de l’adaptation, alors une expédition en fin d’hiver, vers le mois de mars, s’impose. Le froid est encore intense, mais tout est déjà prêt pour le grand et court réveil. Une nature et des hommes exceptionnels.
Un p’tit croqueton vaut mieux qu’un long baratin disait à peu près Napoléon :
Moscou – Yakoutsk c’est 8 400 km par la route, et 6 heures 30 en avion.
La Yakoutie c’est presque 6 fois la France, pour un maigre million d’habitants transis.
Yakoutsk la capitale compte 250 000 pékins gelés.
Yakoutsk : le grand marché.
Ci-dessus, ce qui ressemble a des baguettes de pain droit sorties du four du boulanger sont des poissons transis.
Yakoutsk, le marché : Coronavirus ? Non non moins 50 degrés et port du masque recommandé.
La lessive, ça sèche vite par ce beau temps… en quelques secondes.
Des lieux d’aisance ou on ne traîne pas. Forcément y’a même pas de lecture !
Oymyakon dispute à Verkoyansk le titre de lieu habité le plus froid du monde
C’est une dispute entre voisins pour un dixième de degré. Pas de quoi fouetter un esquimau.
Oymyakon le village le plus froid du monde : -71,2 enregistrés
En fait ce sont ces 0,2 degrés, qui sont difficiles à supporter, le reste ça va.
La Route de la Mort vers la Kolima (Voir article a venir : Staline, la route des ossements)
Un verre d’eau chaude, transformé en une Gerbe de Cristaux de glace
Mince un froid comme ça et y’a tout qui raccourcit !
Nous avons bien profité de blanche-neige et des saintes de glace, filons vers le sud en climat méditerranéen et subtropical.
L’hiver à Sotchi : la station de sports d’hiver
Situons d’abord la ville et les stations balnéaires de la Mer Noire.
Sotchi est située au plus sud du pays, a la frontière avec l’Abkhazie.
Pour soigner notre transition entre les froids intenses et la douceur marine, dirigeons nous de suite vers les stations de sports d’hiver. Les jeux olympiques sont passés par là.
On retrouve le contraste chaud et froid, sitôt sorti de la ville, en montant vers les contreforts du Caucase, pour se retrouver après une heure de route dans les stations de ski alpin à 2500 mètres d’altitude, à Krasnaia Poliana (photo ci-dessous).
La station nouvellement construite, offre un petit côté Chamonix.
L’hiver à Sotchi : la station Balnéaire du Sud
Sotchi est la station mode de l’ère Soviétique, ou les cadres du parti et autres citoyens méritants et triés, pouvaient venir se reposer. Ils recevaient des billets de vacances (poutiovka), distribués par leurs entreprises, ou leurs administrations.
Avec la fin de l’URSS, la cote de la Mer noire et la ville accusent un trou d’air, l’ouverture du pays aspirant les vacanciers vers d’autres cieux, tels le sud France, l’Italie, l’Espagne.
Ces escapades étrangères assouvissent une envie de connaitre et comprendre le monde, mais demandent des efforts d’adaptation et de langue.
Naturellement un retour vers les valeurs maison pousse les Russes à retrouver Sotchi, Anapa et Guelendjik, sur la Mer Noire. L’état décide en 2000, de redonner un élan à la cote, en organisant congres internationaux puis jeux olympiques et rencontres de la coupe du monde. Les investissements consentis sont colossaux, mais toute la région de Sotchi et ses alentours : Adler, Krasnaya Poliana, et Dagomys, sont métamorphosés.
Les Russes suivent et adhèrent, la fréquentation monte en flèche.
Petit grain d’histoire :
En fin 1990, mon premier séjour en Russie. Invité par l’institut pétrolier de Krasnodar, la capitale de cette région méridionale. Direction la mer Noire, près de Sotchi, au village de Dagomys, dans l’hôtel emblématique du même nom. Tout le gratin du monde encore soviétique du pétrole est présent. La hiérarchie de l’institut organisateur est omniprésente et cérémonise avec componction lourde, son personnel traducteur exclusivement féminin ravissant, est prévenant et cajoleur, poussant le sens du service et du sacrifice, jusqu’à la gâterie nocturne.
Les réunions d’information, de travail me permettent de me faire connaitre, de présenter a tout l’aéropage notre savoir-faire technique, et d’effleurer du bout des yeux, ce système tout nouveau pour moi ; de tenter de démêler qui est qui, qui importe plus que qui, qui dépend de qui. Le tout à travers les décolletés des traductrices qui me suivent à la culotte. Étape studieuse, câline, délicate et périlleuse.
Intérêts convergents, compréhension humaine, je me lie plus particulièrement avec le patron de la plus grande entité soviétique dédiée au forage. Échanges fructueux d’informations nous amèneront à concrétiser notre entente par la création d’une compagnie commune, dont les réminiscences durent encore aujourd’hui.
Ces premiers contacts ont été cruciaux, et m’ont permis de connaitre quelques-uns des personnages clefs, avec lesquels je pourrais bâtir un futur dans le pays.
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